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JOURNAL DE CAPTIVITE DE Clément FAUCHON

Après avoir eu la chance de survivre presque intact à près de 4 ans de terribles batailles, mon grand-père Clément FAUCHON a encore eu la chance de n'être ni tué ni blessé lors de son dernier combat nocturne au "mont KEMMEL" près d'Ypres en Belgique. Prisonnier de guerre il a tenu un journal pendant la majeure partie de sa captivité, et ce journal nous est parvenu.


  

LA BATAILLE DU MONT KEMMEL

  

Oui, le "mont KEMMEL" c'est ce mamelon qui culmine à l'altitude de 156 mètres ! (Par comparaison le plateau de Trappes en région Parisienne est à 170 mètres) Et c'est pour sa possession que des dizaines de milliers de soldats alliés ou allemands sont morts. L'ossuaire à son sommet contient les restes de 5294 soldats Français dont seulement 57 ont pu être identifiés.


Le 25 avril 1918 les Allemands ont lancé une attaque d'une violence extrême sur les monts des Flandres dont la possession leur permettrait de pilonner les armées alliées. Von Armin disposait d'une division tous les 2 kilomètres et de 700 canons. La division Française Madelin a été écrasée d'obus toxiques et a perdu plus de 5000 hommes en un jour.


Notre grand-père se trompe un peu dans les dates. Le journal de marche de son régiment (153ème d'infanterie) indique que c'est dès le 25 avril que le régiment avait reçu l'ordre de participer le 26 à 3 heures du matin à la reprise du mont Kemmel. La marche de nuit sur un sol détrempé dans une zone inconnue faisait donc partie de la contre-attaque. Le journal du régiment indique qu'il a dépassé les premières lignes Françaises mais s'est heurté à des forces Allemandes qui avançaient en direction de Poperinghe, leurs premiers éléments portant des casques Français ! Ce qui a augmenté la confusion dans la nuit et le brouillard du matin. Le 2ème bataillon dont faisait partie la 6ème compagnie de mon grand-père, tenait la droite du dispositif du régiment. Les pertes du bataillon ont été tellement importantes que dès la nuit suivante il a dû être relevé par le 3ème bataillon et envoyé en arrière.


Cette contre-attaque et la résistance Franco-Britannique des jours suivants ont fait échouer l'attaque Allemande. Mais le mont Kemmel ne sera repris par les Britanniques qu'en septembre 1918.

Sites à consulter:

HISTOIRE