Site familial de J & J LE ROUX
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Le manoir de Brault est connu depuis le XVIème siècle, résidence de notaires et d'avocats à la cour de Rennes. Une partie de la terre de Brault a été anoblie en 1638. Est-ce pour cela que notre facétieux grand-père se nommait "FAUCHON du petit Brault" sur certains de ses livres au Lycée de Rennes ? C'est encore un point à étudier mais le manoir a été sans doute vendu à la même époque aux Filles de la Charité, mieux connues comme Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul. Elles le transformeront en orphelinat et y ajouteront une chapelle en 1902.
En 1955 les pères Lazaristes rachètent les locaux pour y créer "Les Ecoles Apostoliques de Chantepie" qui ont pour but de préparer de futurs missionnaires et enseignants. Nous reviendrons sur le destin de cette institution. Notre famille a toujours entretenu d'excellentes relations avec les curés ou prêtres de la paroisse, et avec les pères et soeurs de la communauté. En particulier avec le père BROSSART responsable de cette communauté, ancien missionnaire au Liban et en Chine où il avait été emprisonné lors de la répression communiste. Il adorait plaisanter avec notre grand-père, et c'est lui qui a marié Nicole et Joël.
CHANTEPIE c'est d'abord pour nous et nos enfants une histoire de plus d'un siècle avec une maison, et donc avec les personnes que nous avons rencontrées et souvent appréciées et aimées dans ce village. C'est aussi devenu le point d'ancrage d'une branche de notre généalogie, la branche la plus à l'Est de la Bretagne, liée à notre branche Normande du Sud de la Manche
C'est en effet en juillet 1878 que mon arrière-grand-père Clément Augustin Jean FAUCHON, né et originaire de Chalandrey au Sud de la Manche, mais diplômé de l'Ecole Normale d'Institeurs de Rennes, est nommé instituteur public à Chantepie. Il s'y marie en 1883 à Julienne Marie BIDOIS, fille d'un fermier du village (ferme de Launay sur la route de Domloup).
C'est certainement entre ces deux dates de 1878 et 1883 qu'il achète les parcelles 263 et 264 du cadastre dit Napoléonien mais qui date de 1843. Elles correspondent à la métairie dite du "petit Brault" par opposition à une autre métairie dite du "grand Brault", toutes deux dépendant jusqu'alors du "Manoir de Brault" dont la notre n'était séparée que par un ruisseau maintenant canalisé. Sur cet extrait cadastral on distingue l'emplacement d'un four à pain, sans doute banal c'est-à-dire partagé avec d'autres habitants et non taxé par le seigneur du lieu, et un petit bâtiment près de la route que nous n'avons pas connu. Mais on ne voit pas la remise que nous avons connue et que notre père a transformée en garage, ni une autre remise qui lui faisait pendant et que notre mère a connue.
HISTOIRE